Idée reçue - Les familles IEF rejettent le système !

Nous sommes parfaitement intégrés dans la société : Nous avons juste fait le choix d’instruire nos enfants nous-mêmes, afin de respecter leurs rythmes et de leur offrir un cadre plus adapté à leurs individualités - Agnès, élue locale, ex-enseignante, mère de 3 enfants en IEF

La loi qui fait de l’instruction en famille une exception soumise à autorisation est appelée la « loi séparatisme »… alors les familles qui pratiquent l’Instruction en Famille (IEF) sont-elles des séparatistes ?

Il ne s’agit pas ici de redéfinir ce qu’est le séparatisme… Pour certaines et certains, rejeter le système peut-être une bonne chose, sans pour autant prôner la violence, la xénophobie ou le repli sur soi. Néanmoins, il s’agit de rappeler un fait essentiel : les familles pratiquant l’instruction en famille sont aussi variées que celles mettant leurs enfants à l’école !

Il y a des riches, des pauvres, des urbains, des ruraux, des nomades, des sédentaires, des cadres, des chômeurs, des ouvriers, des artisans, des agriculteurs…

Certains articles de presse et les reportages TV contribuent à véhiculer de nombreux clichés. Mais il n’en est rien !

Les familles IEF sont comme toutes les familles de France et d’ailleurs, d’une très grande diversité.

Rien qu’au sein du NonSco’llectif, nous avons par exemple : un informaticien, une chargée de communication, un aide-soignant, une scénariste, un juriste en droit international, des éleveurs et agriculteurs… Et même plusieurs ex-enseignants ou encore une famille d’accueil pour enfants placés !

Nous avons nos vies professionnelles, certes, mais nous sommes aussi pour certains des élus et des membres actifs d’associations culturelles par exemple...

Il ne s’agit en aucun cas d’un rejet de la société ou de l’école de la République. Nous avons simplement choisi de faire un pas de côté et de profiter de cette liberté qui nous était offerte.

Bien sûr, nous sommes contrôlés chaque année par l’inspection académique et tous les deux ans par les mairies de nos communes, qui viennent vérifier le cadre de vie proposé à nos enfants ; et nous respectons les obligations liées à ce libre choix d’instruction.

Cette décision d’instruire soi-même son ou ses enfant(s) n’est jamais un choix par défaut, mais au contraire toujours un choix actif. Ainsi, cette décision s’accompagne très souvent d’une volonté d’être également actif au sein de la société.

Pour autant, y aurait-il un risque accru de dérive ? L’IEF augmente-t-il le risque de séparatisme ?

C’était l’argument du gouvernement pour durcir la loi sur l’IEF… Mais en pratique, les rapports de l’Éducation nationale de 2016-2017 et 2017-2018 sur l’instruction en famille disent le contraire : non seulement l’Éducation Nationale possède déjà l’attirail juridique pour éviter les dérives, mais en plus AUCUN exemple de radicalisation ou de « fantôme de la République » n’est signalé

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