Qui sommes-nous ?
Nous sommes un collectif né en 2021, fondé par des familles tarnaises impactées directement ou indirectement par l'article 49 de la loi "principes de la République". L’équipe s’est étoffée par cooptation lors de collaborations régionales, puis nationales en réponse à émergence d’un besoin d’activisme et de solidarité. Les rangs du collectif grossissent au fil des mois, toujours sur la base d'une relation de confiance, dans une dimension désormais nationale.
Nous fonctionnons de manière collégiale, sans hiérarchie ni responsabilités centralisées. Nous collaborons avec des collectifs et associations partageant notre vision humaniste de la liberté éducative, émancipatrice et anti-fasciste.
Le NonSco’llectif milite activement pour la liberté éducative et dénonce toute mesure visant à la contraindre. Nous intervenons de multiples façons, institutionnelles ou par actions directes non violentes. Nous agissons en réponse aux mesures d’étouffement de la jeunesse, comme la scolarisation en établissement obligatoire, le S.N.U obligatoire, la « labellisation » des supports d’apprentissage par l'État, et le port de l’uniforme obligatoire.
Au travers de la liberté éducative nous défendons l’idée plus large que l’éducation doit mettre les enfants au cœur de leur projet éducatif :
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Ils ne doivent pas être objectifiés ni utilisés comme facteurs de production.
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Ils ne doivent pas être soumis à une autorité oppressive.
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Leur parole et leur liberté de choix notamment en matière d’instruction doivent être prises en compte.
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Nous avons la conviction que l’autonomie et l’autogestion éducatives de l'enfant, que ce soit en famille, en groupe ou en société, sont des possibilités légitimes pour atteindre cet objectif. Comme la scolarisation en établissement, elles doivent être intégrées au projet éducatif national et l'instruction en famille doit être une modalité d'apprentissage possible pour chaque enfant, sans contrainte, et avec du soutien s'il est demandé.
Nous militons donc pour la suppression de l’article 49 de la loi CRPR dite « séparatisme » car en modifiant le paradigme de l’Éducation Nationale, il a amorcé un virage autoritariste défavorable à l’objectif d’émancipation des jeunes personnes.
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