Manifestation de non-rentrée

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Nous déclarons ici, publiquement, que nous nous verrons dans l’obligation de partir de notre pays, pour être enfin reconnu dans ce droit et cette liberté d’instruire nos enfants selon nos convictions pédagogiques comme le stipule la convention européenne.

Nous sommes aujourd’hui déçus des décisions judiciaires et politiques qui nous exclut de notre propre pays, la France... On ne va pas partir par plaisir... On va partir parce qu'on ne nous laissera pas le choix. […]

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Nous, sans plus de mérite que les autres, on a en quelque sorte gagné à la grande loterie judiciaire…[…]

Évidemment je suis super soulagée d’avoir gagné ce référé… […] Dès le lendemain dans le même tribunal, d’autres référés sont encore rejetés.

C’est quoi cette loterie aberrante ???? Après les DSDEN, les rectorats, c’est maintenant dans les tribunaux que l’injustice se prolonge… […]”

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Et nous, dans deux ans on va être obligé de retourner à l’école… […]

Ici en fait on m’encourage, on ne me critique pas quand je rate quelque chose… Je suis plus en confiance.

J’ai mal vécu l’école… Pour moi c’était un peu comme une prison. Je ne veux pas y retourner.[…]

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Mon petit frère Rémy a 3 ans, avec la nouvelle loi sur le séparatisme il doit aller à l’école, mais moi je voudrais qu’il fasse l’instruction avec nous à la maison.[…]

En plus, Rémy, il est comme moi. Il a besoin de confort, de calme… Il est hypersensible comme moi… […]

Aujourd’hui je m’inquiète pour Rémy. Je ne voudrais pas qu’il vive la même chose que moi à l’école. […]

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Nul n’est sensé ignorer la loi, mais chacun doit pouvoir la comprendre. C’est le principe constitutionnel d’intelligibilité de la loi.

Nous refusons d’appliquer une loi que nous ne comprenons pas et que personne ne sait justifier. Nous refusons de sacrifier notre vie aux exigences illégale d’un état qui nous manipule.[…]

C’est pour ça qu’aujourd’hui, Karène et moi annonçons officiellement et publiquement notre entrée en désobéissance civile.

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Aussi bons citoyens que nous sommes, nous ne céderons pas face à une loi qui n’a aucun sens et qui va à l’encontre de notre responsabilité légale de parent, qui est celle d’assurer et protéger l’intérêt supérieur de nos enfants.[…]

Pour nous l’indignation est un devoir, et on veut enseigner à nos enfants que les libertés de ce pays ont été gagnées parce qu’elles furent prises par des citoyens droits et justes. La liberté ne se demande pas. Elle se prend ![…]

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Aujourd’hui on n’est plus dupes. Avec cette loi on est sur le chemin l’abolition pure et simple du droit à pratiquer l’IEF. Toutes les familles de plein droit seront dans le même cas dans un an ou dans deux ans.[…]

Aujourd’hui, on veut montrer qu’en tant que citoyen, il est important de ne pas se soumettre en toute circonstance.